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09/09/2004

Lumières du plateau des gras

La luminosité du plateau des gras de Naves est souvent saisissante.
J'ai vu peu d'endroits qui offrent à l'oeil une impression aussi pure. L'air semble ne plus avoir d'épaisseur, de lourdeur. La distance ne persiste que par l’échelle des choses. Le soir au soleil tombant, le phénomène est frappant. A tel point que l’on ne sait plus vraiment si le souvenir appelé en référence est celui d’un matin exceptionnel ou d’une belle après-midi d’hiver sec et froid. Aujourd’hui, il fait bon, l’air est pur et subtil, la vision est particulièrement profonde. Je me dis que la vie est intense et pourtant il ne se passe rien. Je respire à fond et lance un regard panoramique. La pierre calcaire des maisons du plateau se détache au milieu des chênes. Les toits mêmes très loin parsèment d’un rouge dépoli le relief vallonné. On ne cherche pas le « Mont Blanc » ici mais plutôt un chemin, un voisin, une ruine. L’horizon, c’est pour les amoureux, les fous ou les blasés urbains. Ici, le paysage a un sens, la vie une dimension dans son espace naturel.

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